jeudi 19 décembre 2013

Mon 1er album jeunesse est arrivé !

Je vous en parlais il y a quelques semaines et le voilà sorti ... Les illustrations de Luiza Laffitte sont magnifiques !

Ce petit livre, édité aux éditions Lolant, plaît beaucoup, la preuve il ne m'en reste pratiquement plus :-)




C'est l'histoire d'un petit garçon prénommé Léo. Comme beaucoup d'enfants de son âge, il a peur du noir et aurait bien besoin d'un Super Doudou pour le rassurer. Mais où trouver un tel trésor ?

Si vous avez envie de suivre ses aventures, vous pouvez commander ce livre auprès de l'éditeur (contact@editions-lolant.com), en librairie ou internet. Une version électronique est aussi à votre disposition (3 € au lieu de 6 € en version papier) (FNAC, Amazon, Books google...).

Et rassurez-vous, le petit Léo va bien trouver son Super doudou ! Selon une amie qui a donné ce même doudou simple mais "magique' à son fils, il serait très efficace...

Un double cadeau !

Aujourd'hui, j'ai reçu en cadeau le dernier livre de Pierre Dubois, l'elficologue que j'admire tant. Autant vous le dire tout de suite, j'adore ! Son écriture est toujours aussi enchanteresse et les illustrations de René Haussman sont magnifiques.


Et devinez quoi, mon nom est cité deux fois dans les pages consacrées à la bibliographie ! C'est tout d'abord mon livre de la Saint Jean qui apparaît puis "L'herbier d'une vie" que Pierre avait beaucoup aimé. Cerise suprême sur le gâteau : la référence à mes livres est suivie d'une dédicace personnalisée "à la petite fée brunette des grillons". 

Il peut bien pleuvoir aujourd'hui, il fait soleil dans ma tête pour toute la journée !

mardi 17 décembre 2013

La flore à l'honneur à Fabrezan !

Courant décembre, j'ai réalisé plusieurs animations sur le thème de la flore à la médiathèque de Fabrezan : un atelier d'écriture boisée, une collecte de souvenirs végétaux, un atelier "herbier fabuleux" sans oublier mon exposition "les arbres porte-bonheur".


Enfants, adultes de tous âges ont joyeusement participé aux ateliers : un grand merci à tous et en premier lieu à l'équipe de la médiathèque qui a permis ces beaux échanges !

Je termine avec quelques photos de l'atelier herbier fabuleux où grands et petits se sont prêtés au jeu avec une créativité remarquable.



vendredi 13 décembre 2013

La neige (extrait de mon livre "Mémoires de paysages")

Extrait  de mon livre "Mémoires de paysages" édité chez Plume de carotte (dans la même collection que "L'herbier d'une vie)

Dans les cieux hivernaux, dansent et tournoient des flocons blancs aux pas légers. Ces nouveaux-nés ont vu le jour au cœur de nuages élevés, dans une atmosphère froide atteignant au minimum –10°C. A cette température, les gouttelettes d’eau des nuées gèlent et se cristallisent autour d’impuretés flottant dans l’air. En aspirant l’humidité des perles d’eau voisines, elles grossissent peu à peu, se collent à d’autres cristaux et deviennent flocons.

Leur silhouette légère, bondissant au moindre souffle d’air, fut souvent assimilée à celle des plumes de duvet. En France, l’on disait que le Bon Dieu, la Vierge Marie ou Saint Nicolas plumait des oies du haut de leur nuage. En Allemagne, les flocons tombent de l’édredon que Dame Holle tapote en faisant son lit. 
Ailleurs, ces duvets proviennent d’oiseaux mythiques : aigrette du Dieu des Montagnes (Himalaya) ou aigles transformés en sommets enneigés (Andes). Les flocons sont parfois assimilés à des lambeaux de chemise que déchirent le Bonhomme Hiver en Normandie ou Tante Arie en Franche-Comté. 

Mais qu’importe leur provenance, pourvu qu’on ait la santé ! Car les flocons sont censés prévenir et soigner plusieurs maux. En Champagne, frotter ses mains avec la première neige de l’année protège des engelures ; aux Pays-Bas, cela rend plus insensible aux froideurs hivernales. A Liège, on recommande de garder les flocons tombés entre l’Epiphanie et la Chandeleur car la neige fondue, et surtout celle ramassée à cette période, apaise les brûlures, les engelures, les maux d’yeux et les intoxications.

jeudi 12 décembre 2013

Le sapin et la bûche de Noël...


Extrait de "L'herbier d'une vie" édité chez Plume de carotte

De toutes les fêtes chrétiennes, Noël est sans conteste le jour le plus attendu par les enfants pour qui, autrefois, une orange constituait un cadeau rare et précieux. Les Provençaux, plus chanceux, disposaient sur leur table une pyramide de ces mêmes agrumes ornementés de leurs fleurs.

Voilà qui ne pouvait toutefois rivaliser avec l’attraction principale, le sapin de Noël ! Sapin qui, en France, se trouve être la plupart du temps un épicéa par ailleurs, quand ce n’est pas un douglas... En Allemagne, l’arbre de Noël était considéré comme un porte-bonheur. Sa présence protégeait l’habitat de la foudre et ses branches, avec lesquelles on ballottait les habits et les aliments destinés au bétail, prémunissaient des maladies.

Bien que moins célébrée aujourd’hui, la traditionnelle bûche que l’on brûlait durant la nuit de Noël revêtait une importance suprême. Ce gros morceau de bois, en chêne, hêtre ou olivier notamment, devait se consumer pendant un laps de temps précis et différent en fonction des endroits. Si trois jours étaient nécessaires pour les lorrains, les ardéchois vivant dans la région de Privas attendaient de leur monumentale souche qu’elle brûle jusqu’à l’Epiphanie !

En Saône-et-Loire, les espoirs portés sur le temps de combustion de la bûche étaient bien moins audacieux quoique marqués d’inquiétude. Le rondin devait en effet se consumer au moins le temps de la messe de minuit, sans quoi un drame de grande ampleur s’abattait sur la maison ! Hanté par cette probabilité, il n’était pas rare qu’un homme muni d’un fusil, veille près de la cheminée pour abattre un esprit démoniaque désireux d’étouffer le feu... 

mercredi 11 décembre 2013

Béfana, la sorcière de Noël

Jusqu'à Noël, je vous délivrerais quelques extraits tirés de mes livres ayant trait avec cette période et le jour de l'An. 

Commençons avec la sorcière italienne du nom de Béfana... et mon livre "la Petite encyclopédie des sorcières" paru aux éditions du Mont.



Dans la nuit du 5 au 6 janvier, les plus chanceux peuvent observer dans le ciel d’Italie, une vieille femme portant un grand sac sur son balai volant. C’est la sorcière Befana (littéralement Épiphanie en italien) qui effectue sa tournée annuelle.
Avec son châle sur la tête, ses souliers éternellement percés, ses habits sombres élimés et tâchés de suie (la faute aux conduits de cheminée qu’elle persiste à emprunter…), elle est facilement reconnaissable !

La légende raconte qu’elle aurait autrefois croisé les Rois mages en partance pour Bethléem. Ayant refusé de se joindre à eux pour apporter une offrande à l’enfant Jésus, elle aurait été prise de remords dès le lendemain. Selon une autre version, Befana aurait préféré ranger les fagots qu’elle préparait afin qu’on ne pût les lui voler. Mais, quand son travail fut achevé, la caravane était déjà loin… Dès lors, pour se repentir, la sorcière porte chaque année aux enfants les cadeaux et douceurs qu’elle n’a pu offrir au Petit Jésus.

Gare toutefois aux bambins qui n’étaient pas sages car, dans leurs chaussettes accrochées aux cheminées ou aux fenêtres, les garnements ne trouvaient que du charbon, de la cendre, des oignons ou de l’ail ! Il faut croire que, au fil du temps, Befana est devenue plus charitable puisque désormais, une sucrerie couleur réglisse remplace le traditionnel morceau de charbon !

Cette sorcière est présente dans le cœur des petits Italiens depuis bien longtemps. Avant même que le Père Noël ne fasse son apparition dans ce pays, les enfants écrivaient déjà à Befana pour lui exposer leurs souhaits. Et les bas des plus pauvres se remplissaient de quelques fruits ou bonbons cuisinés à la maison.

Si elle disparut un certain temps du folklore italien, Befana connaît aujourd’hui un regain de jeunesse : le jour de l’Épiphanie est l’occasion de la célébrer de diverses façons. Dans de nombreux villages, une dame prend ses traits et distribue aux enfants chocolats, bonbons et crayons. De grandes foires culinaires sont organisées dans des villes telles que Rome. À Venise, des hommes déguisés en sorcière disputent une régate sur le grand canal, jusqu’au pont du Rialto où une chaussette géante est accrochée ! 

En soirée, les enfants dégustent douceurs et sucreries diverses tandis que les grands boivent du vin chaud aromatisé. Pour clore la fête, un mannequin à l’effigie de Befana est brûlé dans un grand feu de joie. Et, tel un phénix, elle renaît de ses cendres chaque année pour le plus grand bonheur des enfants…

lundi 2 décembre 2013

Idées cadeaux !

Noël approche et vous trouverez plusieurs idées cadeaux au Noël des créateurs auquel je participe. Au plaisir de vous y voir !

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.